Le dimanche matin s’est logiquement transformé en grasse matinée (la première depuis le début du trip’) bien méritée, les fenêtres des vans grandes ouvertes pour let the sunshine in et lézarder dans nos lits king size ! Le petit-dej’ s’est d’ailleurs soldé par une brûlure au 4ème degré sur ma jambe, faute d’avoir les yeux en face des trous pour ma part et d’avoir laissé échapper la tasse d’eau bouillante pour l’english tea d’miss Kelly. Une nouvelle jolie marque bien sexy MAIS « you didn’t shout you are strong baby !! » said Kelly, so if I’m strong everything is alright ! Rémaïe a profité du wifi du camping et s’est exilé dans ce que nous avons baptisé la pagode (seul endroit de verdure, en hauteur du camping auquel on accède en traversant un petit pont et une jolie tonnelle) pour répondre à ses mails (sa môman surtout) et gérer ses petites affaires, nous avons profité des douches puis nous avons de nouveau organisé une réunion au sommet, sous le soleil ET sous la pluie ou comment avoir chaud tout en étant bien, pour planifier nos activités et nous sommes très vite tombés d’accord : TOUT, nous ferons TOUT ce qu’il est possible de faire dans la mesure du possible pour chacun ! Le soleil n’a pas lutté bien longtemps et les nuages ont très vite pris possession du ciel, accompagnés de vent et d’averses ponctuelles, le groupe s’est rendu en « ville » (une station de ski avec «2 /3 rues commerçantes et qui bougent…On en a vite fait le tour quoi !) pour booker nos activités et s’occuper des courses et autres obligations de ravitaillement des vans pendant que je suis restée au camping pour continuer le blog (c’est d’ailleurs la dernière fois que j’ai posté sur le blog, puisque je m’étais arrêtée à la fin du Kepler Track) et j’ai réalisé que je prenais beaucoup de plaisir à rédiger ce blog qui me fait revivre tous les moments que nous partageons pendant ce mois de folie, chargé en découvertes, en expériences de tous genres, en émotions, en délires, bref ça aide à garder le fil et surtout à prendre la mesure de ce que nous vivons tous les 6 : nous petits chanceux ! C’est en fin d’après-midi que l’équipe est revenue, avec un programme chargé et bien rôdé : lundi matin Alex’, Kelly et moi sautons en chute libre (Rémaïe passe son tour, après son pléonasme new-yorkais il ne prend pas de risque et Flol s’autoproclame paparazzo officiel des FunkySkydivers), mardi Kelly, Flol, Rémaïe, Alex’ et moi prenons l’hélico pour ensuite descendre en rafting et mercredi nous ferons peut-être de la luge sur bitume tous ensemble au sommet de Queenstown si nous décidons de rester jusque-là ! De quoi nous faire jaser et miroiter milles sensations, nous étions tous déjà très excités surtout à l’idée de se jeter dans le vide dès le lendemain matin ! La soirée s’est terminée tranquillement, au chaud dans le van sous la pluie battante (j’adoreeeeeeeee ça !! Le van étant devenu notre maison officielle c’était un peu comme être sous la couette au chaud dans notre lit par un temps de chien dehors, avec les bourrasques de vent qui nous font vibrer et la pluie qui s’écrase lourdement sur la tôle…) Les 3 Skydivers du lendemain gérant chacun leur sommeil à leur façon, pour Kelly par exemple, elle sautait déjà dans ses rêves et son parachute ne s’ouvrait pas…De bon augure !!
Le lundi matin c’était réveil sur le pied de guerre pour sauter à 11h, jamais nous n’avions été tous les 6 aussi prêts aussi tôt ! (Bon un peu en retard de 10mn quand même, on vit en colonie ou on ne vit pas !)
Les réveils se passaient d’ailleurs au rythme de Rémaïe qui, toujours le premier levé donnait le ton de la journée, toujours patient il usait de multiples subterfuges pour nous aider à ouvrir les yeux et j’avoue que c’était un régal de se réveiller en musique, même si c’était toujours plus tard que lui, il savait nous bichonner ! Alex’, qui était militant pour des réveils plus matinaux qui permettraient de plus profiter de nos journées n’était cependant jamais le 1er debout par ailleurs !! Ce matin-là nous étions tous d’accord et chacun gérait la pression (nous allions tout de même nous jeter dans le vide pour la première fois, c’est aussi excitant qu’angoissant quelque part) à sa façon. Alex repoussait ses limites pour la seconde fois, après le saut du toit du bateau, et pour quelqu’un qui a le vertige il était plutôt serein. Il fallait seulement éviter de lui demander comment il se sentait ou ce qu’il ressentait à l’approche de l’heure fatidique, Kelly quant à elle était plutôt calme et dans l’expectative et moi…fidèle à moi-même « I’ve got a feeling, that today is gonna be a good good JUMP !! », chacun son truc et jamais dans la demi-mesure pour ma part ! Nos paparazzi attitrés, j’ai nommé Flol et Rémaïe, ont rejoint la Drop Zone pour préparer leur matériel en nous attendant et nous avons rejoint l’équipe de skydive pour le « checking » de notre côté. Seulement ce jour-là il ne faisait pas beau, voire très ouvertement gris et maussade, donc on nous explique gentiment que le saut va être repoussé en début d’après-midi, en espérant que le ciel soit plus dégagé à ce moment pour que nous puissions profiter à fond de notre saut : 1ère déconvenue ! Nous nous étions tellement imaginé ce saut, motivés et projetés que la déception était perceptible chez chacun de nous, mais imperturbables et optimistes avant tout (toujours, bout du monde ou pas !), nous avons vaqué à nos occupations ( c’est-à-dire 18 cafés en 2heures pour Kelly et moi, pendant lesquelles nous avons fait la danse du soleil en plein milieu des rues de Queenstown - foufouillon’s moove pour la team CAPEO CORSICA - et Internet pour Alex’) pendant que les garçons nous attendaient at the drop zone, dans l’espoir de nous voir arriver à un moment donné. Si Kelly et moi nous émerveillions à chaque rayon de soleil persistant plus de 1mn, le saut a finalement été annulé pour cause de mauvais temps et reporté au mercredi matin suivant…GROSSE DECEPTION, tout retombe : l’excitation, le dynamisme, l’appréhension, la motivation, nous étions épuisés d’avoir tout donné sans même avoir sauté ! Pas question de laisser filer la journée, les garçons nous ont rejoints et nous avons pris the Gondola (les œufs comme au ski, exactement les mêmes sauf en plein été et sans neige) pour rallier le sommet et entamer une course de luge sur bitume tous ensemble. Là encore l’ascension dans les œufs nous a permis d’en prendre plein les yeux : Un panorama de Queenstown, entourée de montagnes émergeant du lac Wakatipu, de 82mètres de long et tout ça sous le soleil (LA BLAGUE !!) : édifiant ! Au sommet, équipés de casques saillants au possible et enjoués par la seule activité de la journée nous avons pris un télésiège pour débuter la course de luges sur le bitume (les luges étant en fait des karts sans moteurs que nous faisions avancer en levant le guidon un tantinet). Nous avons commencé sagement sur le parcours d’initiation pour nous faire la main puis nous nous sommes élancés sur le parcours pro’ histoire de vivre quelques (minimes) sensations. Là, nous sommes entrés en mode MARIO KART ! Plusieurs configurations possibles au départ et souvent la même à l’arrivée , des luttes acharnées entre Rémaïe et Kelly ou Kelly et moi notamment, un grand gagnant le Flol et des surprises comme la luge 2chevaux de Rémy sur l’avant dernière course qui nous a bien fait marrer ! Un bon moment en somme, histoire de profiter du panorama, des rayons du soleil, de faire quelque chose tous ensemble et de ne pas laisser passer la journée sans se bouger. C’est donc sous un soleil de plomb que nous avons fêté la victoire écrasante du flol autour de quelques jugs de bière : Apéroooooooooooooooooooooo ! Life is easy, life is great !
De retour au camping, nous longeons le lac avec les mecs et là impression d’apéro quais de seine à Paris ou d’after playa à Nissa : plein de jeunes calés sur le rivage, le coucher de soleil sur le lac, un vague fond de djembés, une irrépressible envie d’aller se caler avec eux pour profiter de la fin de la journée. Ni une ni deux, « Les bières sont dans le coffre ? » « Oui ! », « Le ballon aussi ? » « Aussi ! », « On y va ? » « Pourquoi non ? Nous sommes en vacances non ?! », le temps d’une chanson dans le van, nous étions de nouveau garés et nous nous sommes installés au bord du lac pour trinquer tous les 3 à ce petit moment de simplicité et d’allégresse…Il ne faut pas 3mn à RémyBoy pour coincer le ballon dans le seul arbre autour de nous et user de toute sa dextérité pour aller le récupérer sans même avoir besoin du dernier bâton conservé par Alex’ (qui a fait don de sa collection de berger lors du Kepler Track). De nouveaux ricochets, toujours aussi bien réalisés pour ma part j’ai le moove coco qui me colle à la peau, un challenge sur les canards et nous nous lançons dans un jeu de ballon ou je suis EVIDEMMENT au milieu pour commencer ! Quelques un contre un (notamment un genou/genou avec Rémy qui me laissera boitante), plusieurs glissades sur l’herbe et de jolis sauvetages du ballon sur le rivage plus tard, nous dépannons une jeune fille en détresse sans décapsuleur et la nuit tombant nous rentrons retrouver nos compères au camping…qui nous attendaient pour dîner ! Nous n’avions pas vu le temps passer, profitant tranquillement du crépuscule au bord de l’eau…Les garçons ont pris les choses en main et ont préparé le dîner en un rien de temps : un plaisir que d’observer les mecs s’occuper de tout et de déguster ensuite J
Le feu étant allumé dans l’immense barbecue, nous en avons profité pour terminer la soirée au chaud, au coin du feu, Rémaïe Flol et Alex étant les maîtres du feu ça va de soit !
Les réveils se passaient d’ailleurs au rythme de Rémaïe qui, toujours le premier levé donnait le ton de la journée, toujours patient il usait de multiples subterfuges pour nous aider à ouvrir les yeux et j’avoue que c’était un régal de se réveiller en musique, même si c’était toujours plus tard que lui, il savait nous bichonner ! Alex’, qui était militant pour des réveils plus matinaux qui permettraient de plus profiter de nos journées n’était cependant jamais le 1er debout par ailleurs !! Ce matin-là nous étions tous d’accord et chacun gérait la pression (nous allions tout de même nous jeter dans le vide pour la première fois, c’est aussi excitant qu’angoissant quelque part) à sa façon. Alex repoussait ses limites pour la seconde fois, après le saut du toit du bateau, et pour quelqu’un qui a le vertige il était plutôt serein. Il fallait seulement éviter de lui demander comment il se sentait ou ce qu’il ressentait à l’approche de l’heure fatidique, Kelly quant à elle était plutôt calme et dans l’expectative et moi…fidèle à moi-même « I’ve got a feeling, that today is gonna be a good good JUMP !! », chacun son truc et jamais dans la demi-mesure pour ma part ! Nos paparazzi attitrés, j’ai nommé Flol et Rémaïe, ont rejoint la Drop Zone pour préparer leur matériel en nous attendant et nous avons rejoint l’équipe de skydive pour le « checking » de notre côté. Seulement ce jour-là il ne faisait pas beau, voire très ouvertement gris et maussade, donc on nous explique gentiment que le saut va être repoussé en début d’après-midi, en espérant que le ciel soit plus dégagé à ce moment pour que nous puissions profiter à fond de notre saut : 1ère déconvenue ! Nous nous étions tellement imaginé ce saut, motivés et projetés que la déception était perceptible chez chacun de nous, mais imperturbables et optimistes avant tout (toujours, bout du monde ou pas !), nous avons vaqué à nos occupations ( c’est-à-dire 18 cafés en 2heures pour Kelly et moi, pendant lesquelles nous avons fait la danse du soleil en plein milieu des rues de Queenstown - foufouillon’s moove pour la team CAPEO CORSICA - et Internet pour Alex’) pendant que les garçons nous attendaient at the drop zone, dans l’espoir de nous voir arriver à un moment donné. Si Kelly et moi nous émerveillions à chaque rayon de soleil persistant plus de 1mn, le saut a finalement été annulé pour cause de mauvais temps et reporté au mercredi matin suivant…GROSSE DECEPTION, tout retombe : l’excitation, le dynamisme, l’appréhension, la motivation, nous étions épuisés d’avoir tout donné sans même avoir sauté ! Pas question de laisser filer la journée, les garçons nous ont rejoints et nous avons pris the Gondola (les œufs comme au ski, exactement les mêmes sauf en plein été et sans neige) pour rallier le sommet et entamer une course de luge sur bitume tous ensemble. Là encore l’ascension dans les œufs nous a permis d’en prendre plein les yeux : Un panorama de Queenstown, entourée de montagnes émergeant du lac Wakatipu, de 82mètres de long et tout ça sous le soleil (LA BLAGUE !!) : édifiant ! Au sommet, équipés de casques saillants au possible et enjoués par la seule activité de la journée nous avons pris un télésiège pour débuter la course de luges sur le bitume (les luges étant en fait des karts sans moteurs que nous faisions avancer en levant le guidon un tantinet). Nous avons commencé sagement sur le parcours d’initiation pour nous faire la main puis nous nous sommes élancés sur le parcours pro’ histoire de vivre quelques (minimes) sensations. Là, nous sommes entrés en mode MARIO KART ! Plusieurs configurations possibles au départ et souvent la même à l’arrivée , des luttes acharnées entre Rémaïe et Kelly ou Kelly et moi notamment, un grand gagnant le Flol et des surprises comme la luge 2chevaux de Rémy sur l’avant dernière course qui nous a bien fait marrer ! Un bon moment en somme, histoire de profiter du panorama, des rayons du soleil, de faire quelque chose tous ensemble et de ne pas laisser passer la journée sans se bouger. C’est donc sous un soleil de plomb que nous avons fêté la victoire écrasante du flol autour de quelques jugs de bière : Apéroooooooooooooooooooooo ! Life is easy, life is great !
De retour au camping, nous longeons le lac avec les mecs et là impression d’apéro quais de seine à Paris ou d’after playa à Nissa : plein de jeunes calés sur le rivage, le coucher de soleil sur le lac, un vague fond de djembés, une irrépressible envie d’aller se caler avec eux pour profiter de la fin de la journée. Ni une ni deux, « Les bières sont dans le coffre ? » « Oui ! », « Le ballon aussi ? » « Aussi ! », « On y va ? » « Pourquoi non ? Nous sommes en vacances non ?! », le temps d’une chanson dans le van, nous étions de nouveau garés et nous nous sommes installés au bord du lac pour trinquer tous les 3 à ce petit moment de simplicité et d’allégresse…Il ne faut pas 3mn à RémyBoy pour coincer le ballon dans le seul arbre autour de nous et user de toute sa dextérité pour aller le récupérer sans même avoir besoin du dernier bâton conservé par Alex’ (qui a fait don de sa collection de berger lors du Kepler Track). De nouveaux ricochets, toujours aussi bien réalisés pour ma part j’ai le moove coco qui me colle à la peau, un challenge sur les canards et nous nous lançons dans un jeu de ballon ou je suis EVIDEMMENT au milieu pour commencer ! Quelques un contre un (notamment un genou/genou avec Rémy qui me laissera boitante), plusieurs glissades sur l’herbe et de jolis sauvetages du ballon sur le rivage plus tard, nous dépannons une jeune fille en détresse sans décapsuleur et la nuit tombant nous rentrons retrouver nos compères au camping…qui nous attendaient pour dîner ! Nous n’avions pas vu le temps passer, profitant tranquillement du crépuscule au bord de l’eau…Les garçons ont pris les choses en main et ont préparé le dîner en un rien de temps : un plaisir que d’observer les mecs s’occuper de tout et de déguster ensuite J
Le feu étant allumé dans l’immense barbecue, nous en avons profité pour terminer la soirée au chaud, au coin du feu, Rémaïe Flol et Alex étant les maîtres du feu ça va de soit !
Mardi matin, nous nous sommes réveillés avec le soleil - un matin « ricard » comme l’avaient prévues les étoiles dans le ciel la nuit précédente - et la chaleur : le top pour une descente en rafting ! D’autant plus motivés que notre saut en chute libre avait été reporté, nous étions également pressés de prendre l’hélico ! Nous avons effectué le « checking » en ville, puis avons pris un van avec plusieurs autres aventuriers avides de sensations fortes jusqu’au centre nautique qui prenait en charge notre descente en rafting. Il avait plu le jour d’avant, la rivière était donc assez haute et idéale pour la descente en raft’ nous nous attaquons à une descente comportant des rapides de force 4 sur une échelle de 6 nous annonce-t-on : AH BON ! On nous laisse également entendre que nous aurons droit à une douche bien chaude et qu’un sauna sera à notre disposition à notre arrivée, ce n’est pas tombé dans l’oreille de sourds ! Affublés de nos combis intégrales/casques/gilets de sauvetage/chaussures de plongée « Don’t you think I’m sexy ??? », nous prenons un autre van pour rejoindre l’hélico, le van des « riches » ! Nous arrivons au milieu des montagnes, sur une petite plateforme même pas vraiment définie pour attendre l’hélico et là c’est l’excitation générale chez tous les 5. Nous restons tous ensemble pour profiter du moment à 5 et nous montons dans l’hélico Kelly et moi en co-pilotes, les 3 mecs à l’arrière. Le décollage continue de faire monter l’adrénaline et nous profitons pleinement des paysages avec émerveillement, tout en se laissant surprendre par les mouvements de l’appareil qui tourne, virevolte, descend abruptement, remonte rapidement, se déporte allègrement : tout ça piloté très aisément et sans pression avec la manette entre les cuisses, normal ! Autour de nous les montagnes, en bas l’eau vive, bleue, claire et au flux continu : on nage en plein délire et on se laisse encore une fois surprendre par la beauté des paysages qui nous entourent, tout en profitant pleinement de l’hélico et de ses sensations. Notre trajet est d’ailleurs ponctué par les petits cris ou les hourras de Kelly Dolly, la seule que nous entendions dans les micros des casques ! Nous atterrissons sur les berges de la rivière, sur les galets et allons rejoindre les groupes déjà prêts pour les explications de sécurité autour des bateaux. A la fin tout le monde est plus que motivé pour attaquer la descente, sauf une japonaise qui demande expressément à rentrer en bus mais que ses amis forcent gentiment à monter dans le bateau ! Nous sommes tous les 5 dans le même bateau, on s’amuse de la souplesse du sable sous nos pieds qui bouge en fonction des bulles d’air formées en dessous (une espèce de sable mouvant dans lequel on ne s’enfonce pas mais qui bouge comme un matelas rempli d’eau !) puis on embarque : Rémy et Alex’ (Gopro vissée sur la tête, toujours !) devant ce sont eux qui donnent le rythme, Flol et moi derrière, 1 allemand et son fils derrière nous et Kelly et Michel donnent les directions au fond du bateau. Michel c’est notre Guide Rafting, notre gouvernail, nos gros bras, notre capitaine…notre pote au final ! Il est Québécois et c’est pour ça qu’on l’a mis avec les 5 frenchies, mais les 2 allemands ne parlent pas un mot de français : la descente se fera en anglais intégral au son de « FORWARD », « HOLD ON » et autres ordres de rigueur pour garder un rythme de compèt’, le bateau hors de l’eau et éviter les rochers. Nous partons dans les derniers et le début de la descente se fait tranquillement, nous en profitons pour admirer les montagnes autour, la rivière, les cascades naturelles, tout ça sous un soleil magnifique, ça ressemble beaucoup aux rivières en Corse (pour ne pas faire de parallèle orienté mais bien visualiser), avec la même végétation sur les rocher qui nous entourent. Les premiers petits rapides nous permettent de nous faire la main et si Alex et Rémaïe trouvent plus ou moins leur rythme tous les 2, il n’est pas rare que je pagaie dans le vide lorsque nous sommes en l’air ou que nous gouttions à la fraîcheur de la rivière au détour de 2/3 petits rochers saillants. Nous sommes dans les dernières embarcations au début et nous remontons tranquillement le fil des autres bateau, mine de crayon, juste on gère quoi ! C’est donc notre bateau qui se lance le 1er dans le premier rapide parce que nous sommes une « team de very good paddlers ! » et nous attendons à la fin que tous les autres bateaux passent sans encombre. Puis nous remontons de nouveau le fil de tous les bateaux et pour nous féliciter Michel nous donne le droit de se jeter à l’eau : en 3sdes chrono il n’y a plus personne dans le bateau ! Même moi je me suis jetée dans l’eau glacée et nous nous sommes laissés porter par le courant avec délice. Nager contre-courant et remonter dans le bateau s’est révélé être un peu plus coriace (notamment pour moi avec mes 50kg tous trempés !!) mais nous y sommes tous arrivés et nous nous sommes élancés pour la 2ème phase composée de 4 rapides à la suite et des BONS RAPIDES !! Encore une fois nous étions les 1ers à nous lancer, si le bateau était souvent plein d’eau nous n’avons laissé personne à l’eau et nous sommes toujours resté à flots ! Pour nous récompenser Michel nous a autorisés à nous baigner une seconde fois dans les courants, chose dont les autres bateaux n’ont pas profité. Je suis restée dans le bateau cette fois-ci et c’est moi qui est remontée Kelly toute seule comme une grande : appuyée sur le rebord de l’embarcation avec mes genoux , je vous l’ai choppée par les épaules du gilet de sauvetage, je l’ai appuyée un bon coup dans l’eau et je vous ai tiré tout ça avec mes petits bras HOP fissa dans le bateau la Miss !! Pour le coup cette fois ci la remontée s’est faite un peu mois proprement et flol gisait au milieu des pieds et des bras de tout le monde, telle une baleine échouée !! Chacun de nouveau à son poste (eh on est une « STRONG TEAM » ou on ne l’est pas hein !!) nous nous sommes engagés dans un tunnel sous la montagne. Dans le noir total, on se laissait guider par Rémaïe devant et le son de la voix de Michel quand nous sommes arrivés au dernier rapide dès la sortie du tunnel et là autant dire que ça déménage !! A droite, à gauche, descente, dans l’eau, en l’air, on ne sait pas comment mais on ne s’est pas retournés et on a adoré cette cascade pleine de sensations fortes ! Michel a tout de même failli laisser sa peau sous les coups de pagaie répétés de Kelly mais devant son petit minois d’english mimi il ne lui en a pas tenu rigueur. Fiers de nous, paddles en l’air et sous les applaudissements des embarcations précédentes nous nous sommes installés sur le rivage pour observer les autres raftings sortir du tunnel et s’envoyer en l’air dans le rapide. Si l’embarcation desjaponais a négocié l’obstacle avec brio aussi, la suivante s’est retournée bien comme il faut sous nos yeux ravis devant l’action. Michel s’est bien marré en nous expliquant que ce rapide constitue un challenge de bières entre les rafteurs et que ceux qui se retournent doivent payer leur tournée, celui qui venait de se retourner était nouveau dans l’équipe peuchère il allait payer son apéro !! Nous avons fini la descente tranquillement et avons rejoint la berge et les autres embarcations. Dernier effort nous avons chargé le rafting sur la remorque et sur les …4 autres ! Easy de prendre un raft’ sur sa tête et de le jeter en l’air (autant dire que kelly et moi les hobbits de la team n’avons pas servi à grand-chose !!) ! Un sauna bien mérité, une douche chaude (ou froide pr Alex’) et un café plus tard, nous rentrions au camping en fin de journée, réjouis par cette après-midi sportive ! Pour le pré-anniversaire de Rémaïe nous avons trinqué au Pig Whistle, le bar karaoké du Flol qu’il appelait le Pig Castle 2 jours auparavant il devait être bien tiens !! Et le ventre vide et creusé par les sensations nous nous sommes logiquement envoyé un FERBURGER, hum my my ding ding dong !! Repus et un peu cassés (moi bien enrhumée), nous avons chargé des munitions n’étant autres que RICARD (Rien n’est trop beau pour les 30 ans !!) et Vodka rose puis nous nous sommes installés de nouveau autour du feu, géré comme un chef par Rémaïe, pour une soirée blindtest tranquillou, le lendemain nous sautions pour de bon !
C’est péniblement et très fébrile que je me suis réveillée le mercredi matin, grâce aux efforts répétés de Rémy qui ne sautait pas mais m’a fait une vie pour que je sorte du lit : HAPPY BIRTHDAY FOU !! Cependant toujours aussi excitée par le saut et aidée par les médicaments locaux, on était au checking à l’heure. Le ciel était dégagé, le soleil brillait, un petit vent frais juste ce qu’il fallait, il faisait bon : idéal pour se jeter dans le vide et profiter au max’ du spectacle ! Suivant le même schéma que 2 jours auparavant, Rémaïe et Flol se sont rendus à la Drop Zone pour se préparer à shooter et filmer, pendant que nos accompagnateurs nous expliquaient les consignes de sécurité et les positions à adopter pour un saut optimal : LA BANANE, il faut se mettre en position banane : Finger in the nose ! Pour être honnête, je n’ai retenu qu’une seule chose à tout ça, c’est que nous les skydivers n’avions rien à faire et que c’est notre accompagnateur qui gérait tout. PARFAIT ! Si c’est lui qui gère ça va aller tout seul, pas le temps de se demander pendant mille ans si on saute ou pas, maintenant ou plus tard, on le fait c’est tout et ça a complètement achevé de me décontracter pour ma part ! Kelly était excitée mais silencieuse, souriante mais attentive et Alex’, fidèle à lui-même silencieux sans être nerveux (ou il ne le montrait pas), une chose était commune : le smile et le plaisir de partager ce moment tous les 3 ! Nous avons rejoint les mecs à la Drop zone et nous sirotions tranquillement nos cafés dans l’herbe au soleil en regardant les gens atterrir devant nous, se disant que d’un moment à l’autre…C’était à nous ! On s’élance tous les 3 et on s’engouffre dans le hangar, là c’est une histoire bien rôdée : Une équipe prépare les voiles dans la moitié du gymnase, une autre les replie, une femme nous donne les combis et nous demande de patienter…Un tableau avec le nom de tous les sauteurs est affiché, les accompagnateurs arrivent un par un mattent le tableau et hurlent le prénom de la personne avec laquelle ils vont sauter ! Je suis la première à me faire arnacher et c’est Nick, mon accompagnateur anglais, qui me prépare. Super cool on papote tout au long de ma préparation « That’s your first jump funky ? » (ah oui funky toujours c’est plus rigolo !!) « Yes », « Ok! You don’t look nervous! », « Definitly not! They said that you’ll do everything for me so I’m alright!!”. Alex est le 2ème à se faire préparer avec son accompagnateur Suisse (dont j’ai oublié le nom !!), et comme il a demandé la vidéo du saut il commence à se faire filmer pendant la préparation. Kelly n’est toujours pas prête, moi je passe le temps en gratifiant nos paparazzi de pauses funky, Alex est prêt…Nous nous demandons si nous allons sauter tous les 3 …Et là LA BLAGUE !! Une espèce de petit monstre de sport et de muscles, gel dans les cheveux, bronzé comme il faut et du petit nom de Greg vient chercher Kelly pour sauter avec lui : Au top !! Il fait remarquer à Kelly qu’elle est petite et qu’il pourra la faire tourner dans tous les sens et pas seulement dans les airs, de mieux en mieux le jeune !! Et c’est finalement tous les 3, avec nos compagnons de saut et un caméraman que nous embarquons dans un petit coucou : TAKE MY BREATH AWAYYYYYYYYY !!! Nous sommes installés sur le sol, entre les cuisses de nos accompagnateurs : Kelly prêt de la porte, moi au milieu et Alex au fond (il saute de 12000pieds, nous de 9000), nous décollons, on monte, CA MONTE !!! On voit s’éloigner le sol rapidement et on admire déjà la vue imprenable sur le lac entouré des montagnes quand la lumière de l’avion passe au vert : HERE WE GO !! Ca ne traîne pas, la porte de l’avion s’ouvre, Kelly&Greg se posent sur le bord, Kelly en position banane de Martinique au top, juste le temps d’un regard, d’un check et plouf plus rien, plus de kelly, plus personne en 3 secondes chrono !! C’est à moi et j’avoue que je ne pense à rien, juste à faire la banane comme il faut ! Je m’installe sur le bord de l’avion et ne regarde pas devant moi puisque pour la position banane il faut avoir la tête en arrière sur l’épaule de notre accompagnateur, il y beaucoup de vent, de l’air frais qui nous fouette le visage, un rapide regard d’à tout à l’heure à Alex’ et Nick l’a décidé, c’est le moment donc GOOOOOOO, on se jette …
Comment décrire avec des mots les sensations intenses que ça procure ??? Les premières secondes on bascule des nuages et on se stabilise en position d’étoile dans le ciel pour découvrir le lac en bas et les montagnes autour, c’est tout juste merveilleux (au moment où j’écris j’en suis encore toute tremblante !!).Je passe très rapidement du monde banane au mode étoile, trop rapidement pour Nick qui me tapote l’épaule pour m’indiquer d’être patiente avant de déplier mes bras, mais comment faire ??? Moi patiente ??? JE VEUX VOIR !! Je ne sais même pas comment on fait pour se retrouver en plat du ventre dans le ciel, j’en oublie même qu’il y a quelqu’un sur mon dos tellement je me sens légère, libre, heureuse et toute à la contemplation du paysage. Nous descendons vite, très vite, l’air est frais et fouette nos visages, je me régale et je hurle à n’en plus pouvoir ma joie de vivre (« funky townnnnn », « Happy birthday Rémy », « Hihaaaaaaaaaa », « My Ding Ding DONG » et j’en passe !!), ça fait marrer Nick qui hurle avec moi et arrive à siffler (je ne comprends pas cette prouesse !!). Je ne contrôle pas mes mouvements, je me laisse aller avec délice et sans retenue aucune dans cette chute vertigineuse qui m’enivre totalement, jusqu’au moment où le parachute s’ouvre, où on remonte brusquement quand le vent s’engouffre dans la voile, le retour à la réalité. Je retrouve mes idées et abandonne mon état d’extase pour profiter de la descente en parachute en continuant d’admirer le cadre magnifique dans lequel je me permets de m’envoyer en l’air, bien comme il faut et SANS LES MAINS !! Ayant remarqué mon enthousiasme Nick s’amuse avec le parachute et me fait faire de multiples acrobaties lors de la descente, plus je crie plus nous virevoltons dans les airs, c’est magique ! J’aperçois enfin Kelly en bas qui vient d’atterrir en se faisant recouvrir par la voile (Greg ce coquin en a profité pour insinuer clairement qu’ils pouvaient s’occuper) et j’arrive très peu de temps après elle sur la terre ferme avec un atterrissage parfait, sur mes 2 jambes et la voile au loin derrière. Ravie, je me jette dans les bras de Nick en le remerciant pour cette expérience unique, puis, avec l’impression de marcher sur du coton je rejoins Kelly pour un check de WINNERS. On a le smile, les ravies de la crèche c’est nous, nous sommes encore en haut, en train de seulement commencer à réaliser ce que nous venons de vivre, il fait soleil, on se sent invincibles, we dit it, c’est gagné, c’est gagné !! Nous attendons Alex’ qui virevolte maintenant au-dessus de nos têtes, prêt à atterrir lui aussi, lorsqu’il arrive on se regarde tous les 3, heureux, la banane sur le visage cette fois-ci pas besoin de parler on sait ! C’est lorsqu’on enlève notre accoutrement qu’on commence à partager nos sauts et « C’était OUF ! », « AMAZING », « Impressionnant », « Génial » sont le très court résumé de tous les superlatifs qui constituaient nos phrases ! Enchantés et avec cette impression d’avoir tout donné, cette impression d’invincibilité, de s’être surpassés, nous rejoignons les mecs au soleil, autour d’un café, pour leur faire partager notre saut. Rémaïe à, encore une fois, géré la vidéo et nous nous régalons en revoyant le décollage, nos acrobaties ou nos atterrissages, tandis que Flol à, comme toujours, réalisé de superbes photos des 3 chevaliers du ciel que nous étions. Si Alex’ est un peu sonné par les acrobaties en parachute, il est heureux d’avoir repoussé ses limites et redevient bavard. Kelly et lui ont ressenti cette même gêne au niveau de la respiration au moment du saut, une impression de suffoquer, de ne pas pouvoir respirer, c’est la seule ombre au tableau, et pas dans le ciel ! Le soleil continue de chauffer, nous récupérons nos certificats (ah bah oui on a la preuve !!) et nous reprenons la route pour Invercargill en raison d’un petit contretemps. Alex' conduit, il fait donc un temps magnifique sur tout le trajet…jusqu’à Invercargill, qui beaucoup plus au sud, est sous le vent et les averses ponctuelles.
Comment décrire avec des mots les sensations intenses que ça procure ??? Les premières secondes on bascule des nuages et on se stabilise en position d’étoile dans le ciel pour découvrir le lac en bas et les montagnes autour, c’est tout juste merveilleux (au moment où j’écris j’en suis encore toute tremblante !!).Je passe très rapidement du monde banane au mode étoile, trop rapidement pour Nick qui me tapote l’épaule pour m’indiquer d’être patiente avant de déplier mes bras, mais comment faire ??? Moi patiente ??? JE VEUX VOIR !! Je ne sais même pas comment on fait pour se retrouver en plat du ventre dans le ciel, j’en oublie même qu’il y a quelqu’un sur mon dos tellement je me sens légère, libre, heureuse et toute à la contemplation du paysage. Nous descendons vite, très vite, l’air est frais et fouette nos visages, je me régale et je hurle à n’en plus pouvoir ma joie de vivre (« funky townnnnn », « Happy birthday Rémy », « Hihaaaaaaaaaa », « My Ding Ding DONG » et j’en passe !!), ça fait marrer Nick qui hurle avec moi et arrive à siffler (je ne comprends pas cette prouesse !!). Je ne contrôle pas mes mouvements, je me laisse aller avec délice et sans retenue aucune dans cette chute vertigineuse qui m’enivre totalement, jusqu’au moment où le parachute s’ouvre, où on remonte brusquement quand le vent s’engouffre dans la voile, le retour à la réalité. Je retrouve mes idées et abandonne mon état d’extase pour profiter de la descente en parachute en continuant d’admirer le cadre magnifique dans lequel je me permets de m’envoyer en l’air, bien comme il faut et SANS LES MAINS !! Ayant remarqué mon enthousiasme Nick s’amuse avec le parachute et me fait faire de multiples acrobaties lors de la descente, plus je crie plus nous virevoltons dans les airs, c’est magique ! J’aperçois enfin Kelly en bas qui vient d’atterrir en se faisant recouvrir par la voile (Greg ce coquin en a profité pour insinuer clairement qu’ils pouvaient s’occuper) et j’arrive très peu de temps après elle sur la terre ferme avec un atterrissage parfait, sur mes 2 jambes et la voile au loin derrière. Ravie, je me jette dans les bras de Nick en le remerciant pour cette expérience unique, puis, avec l’impression de marcher sur du coton je rejoins Kelly pour un check de WINNERS. On a le smile, les ravies de la crèche c’est nous, nous sommes encore en haut, en train de seulement commencer à réaliser ce que nous venons de vivre, il fait soleil, on se sent invincibles, we dit it, c’est gagné, c’est gagné !! Nous attendons Alex’ qui virevolte maintenant au-dessus de nos têtes, prêt à atterrir lui aussi, lorsqu’il arrive on se regarde tous les 3, heureux, la banane sur le visage cette fois-ci pas besoin de parler on sait ! C’est lorsqu’on enlève notre accoutrement qu’on commence à partager nos sauts et « C’était OUF ! », « AMAZING », « Impressionnant », « Génial » sont le très court résumé de tous les superlatifs qui constituaient nos phrases ! Enchantés et avec cette impression d’avoir tout donné, cette impression d’invincibilité, de s’être surpassés, nous rejoignons les mecs au soleil, autour d’un café, pour leur faire partager notre saut. Rémaïe à, encore une fois, géré la vidéo et nous nous régalons en revoyant le décollage, nos acrobaties ou nos atterrissages, tandis que Flol à, comme toujours, réalisé de superbes photos des 3 chevaliers du ciel que nous étions. Si Alex’ est un peu sonné par les acrobaties en parachute, il est heureux d’avoir repoussé ses limites et redevient bavard. Kelly et lui ont ressenti cette même gêne au niveau de la respiration au moment du saut, une impression de suffoquer, de ne pas pouvoir respirer, c’est la seule ombre au tableau, et pas dans le ciel ! Le soleil continue de chauffer, nous récupérons nos certificats (ah bah oui on a la preuve !!) et nous reprenons la route pour Invercargill en raison d’un petit contretemps. Alex' conduit, il fait donc un temps magnifique sur tout le trajet…jusqu’à Invercargill, qui beaucoup plus au sud, est sous le vent et les averses ponctuelles.
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