24/02/2011

12-02-11 : FRANZ JOSEF GLACIER – OKAPITO BAY

Samedi matin nous nous levons et nous préparons sous des rafales de vent dignes d’un mistral puissant, il y avait d’ailleurs plusieurs Kyte Surfs sur le lac qui en profitaient pour se faire plaisir. Des courses vite fait/bien fait pour le soir, le plein d’essence réglé et de nouveaux bonbons à tester plein la boîte à gants (à chaque plein d’essence je m’amusais à vider les stations de leurs paquets de bonbons, que nous testions lors de nos trajets et le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas la même notion de bonbon, m’enfin jusque-là ça allait encore !) et des barres en chocolat à ne plus savoir qu’en faire en provisions, nous quittions Wanaka sous un semi-soleil et avec beaucoup de vent direction le Nord, côte Ouest et les glaciers. Si nous avions déjà écouté et usé la playlist SELECTA de Rémaïe, nous ne nous en lassions pas et on la lançait de nouveau, en chantant presque toutes les chansons au final ! Plus nous avancions vers les montagnes et plus nous nous enfoncions dans les terres, plus les nuages étaient bas, très bas, plus le ciel était gris, l’air plus humide et la brume de plus en plus dense. Il a commencé à pleuvoir après notre pause-cascade (Rémy conduisait, on ne pouvait pas y échapper !) où les moustiques ont investi le van. Une piqûre a suffi à réveiller toutes celles dont Rémy souffrait déjà et la chasse aux moustiques était lancée au rythme des cris du pilote « Là, il y en a un là, TUEZ LEEEEE !! ». Alex n’avait pas vraiment la même technique que Rémaïe pour tuer les moustiques et s’approchait en douceur des bestioles sous l’ai ahuri de Rémy « Ah c’est comme ça que tu les tues toi les moustiques ??? Tu les caresses ??? » (ça aussi il faut la vivre l’équipe !!), qui conduisait en se grattant par ci par là jusqu’à déclarer forfait. Nous étions maintenant dans ce qu’on peut vraiment appeler une forêt tropicale : une végétation dense et luxuriante, des arbres aux troncs immenses remplis de mousse, d’énormes fougères vertes partout et surtout de la brume opaque autour de nous, de la pluie en continue, une impression de moiteur…Nos 2 petits vans seuls au milieu de cette végétation nous rappelaientt clairement Jurassic park ! Nous longions tantôt la côte où l’océan était gris agité et les plages de sable gris parsemées d’énormes bouts de bois morts ramenés par les vagues, tantôt nous nous enfoncions dans des forêts de pins immenses au long tronc fin noir et au sommet rempli d’épines vertes, tantôt nous étions au milieu de la forêt tropicale, totalement dépaysant une fois de plus ! L’arrivée à Franz Josef s’est faite sous la pluie et toujours dans les nuages : impossible de voir les sommets, ni même d’apercevoir les glaciers ! La ville était inexistante ou très bien cachée, nous ne l’avons jamais trouvée, si ce n’est quelques pavillons par ci par là ! La nuit n’étant pas loin de tomber, nous pensions également à trouver un endroit pour dormir et nous nous engagions dans un chemin à la sortie de la ville pour passer une nuit à la Wild, ça faisait longtemps ! Au bout de 2 mètres un panneau (comme il y en a beaucoup !) « overnight camping forbidden » nous interpelle… « Ah bah voilà, on dira qu’on l’avait pas vu ! » et nous faisons demi-tour pour continuer la route vers le nord en longeant la côte pour essayer de trouver un campground où s’installer et malgré la pluie, nous optons pour Okapito Bay, à 10km delà, au bord de l’Océan. Nous nous installons sur un campground, modeste mais avec toutes les commodités, sous la pluie et avec l’Océan en fond. On sent que l’équipe est rodée : il ne faut pas 1 heure pour que la toile de tente soit installée entre les 2 vans pour nous protéger de la pluie (il ne ventait pas cette fois-ci, c’était déjà plus simple !), que le repas soit lancé, la table installée et que Rémy nous prépare son Rém’Appetizer, composé des restes de croutons du midi de Kelly et de pesto/huile d’olive ! Tout est très vite rangé et on sent la vigueur retomber à l’approche de la fin du séjour, en cette soirée pluvieuse qui se terminera devant un film : Wanted, dont je ne vous dirai rien, il est tellement bien que j’ai tenu …7 minutes !!

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