C’est avec le soleil (ENFIN, il suffit d’un rien mais ça change tout !) que nous avons débuté les 3 derniers jours du TRIP. Nous avons repris la route vers le Nord de l’île avec la ferme intention de profiter des plages immenses de Nelson et de lézarder au soleil pour la fin de nos vacances. Rémaïe a repris le volant et le soleil n’a pas bougé, c’est la fin je vous l’ai dit ! Fenêtres grandes ouvertes, cheveux au vent, Ray Ban et autres paires de lunettes en bois vissées sur le nez, soleil à volonté, nous traversons encore divers paysages lors de notre trajet, à commencer par quitter tranquillement la route de montagne en longeant les rivières et en traversant plusieurs ponts sous lesquels les rivières se faufilent : d’énormes embouchures où l’eau se glisse entre les pierres en cette saison, mais qui laissent présager de jolis torrents lors de la fonte des neiges. Les rivières coulent au pied de montagnes vertes et imposantes, il arrive même que l’eau soit rouge suivant les endroits et les minéraux qu’elle transporte ! La route est pleine de virages et Rémy conduit en mode pilote de van, le type est à l’aise dans les virages ! Nous nous arrêtons pour admirer le plus long pont suspendu du monde, suspendu j’entends un pont à la Rivière Kwaï, avec les planchettes en bois et qui bouge dans tous les sens. Là c’est un autre combat qui s’instaure : les guêpes et les bourdons ! Elles ont rapidement raison de Kelly qui fait des bonds en hurlant et court dans tous les sens lorsqu’un de ces insectes la frôle (je me moque mais c’est trop beau de la voir !!), nous réembarquons donc direction le Nord de l’île, toujours sous le soleil. Nous retrouvons au fur et à mesure des vallées verdoyantes, une route moins sinueuse, des prés de vaches et de moutons et nous finissons le trajet avec une nouvelle occupante : une guêpe, qui ma foi évolue de son côté mais on la surveille ! L’arrivée à Nelson se fait sous un concert de cigales ! Elles sont partout autour de nous, dans toute la ville et font un vacarme doux à mes oreilles, Nelson ressemble à une petite station balnéaire, longeant la mer…On dirait le Sud…Mais nous sommes au Nord !! Nous nous rendons directement à la plage, pressés de profiter du soleil, du sable et de la Mer de Tasman. La plage est IMMENSE, sur une longueur que je ne saurai définir, mais je sais que je n’ai jamais vu ça ! Du sable blanc chaud à perte de vue et la marée basse à ce moment car il y a une grande étendue de sable mouillé et des « petits lacs » (comme dirait la Dolly) d’eau sur la plage. Beaucoup de bois mort sur la plage et beaucoup de vent : les cerfs-volants et les kytesurfs colorent le ciel autour. Je me précipite pour aller toucher la mer, (enfin vu que la marée est basse je marche 100 ans n’est-ce pas !!) et elle est bonne, très bonne, malgré le vent qui souffle. Alex’ me rejoint, on prend une grande bouffée d’air et on discute banc de sable, je ne cesse d’en apprendre sur cette mer qui m’est étrangère !! De retour avec l’équipe, nous nous lançons à l’aventure dans la ville…c’est-à-dire 3 culs de sac, en mode demi-tour, quelle aventure ! Et nous profitons d’être au bord de la mer pour manger poisson et fruits de mer dans un restaurant sur le petit port de plaisance de Nelson, tellement agréable…Même si le rosé bien frais néozélandais ressemble à un rouge couleur grenadine (ça c’est fait aussi, c’est testé on va attendre un peu avant de re-goûter !!), nous nous régalons et c’est lors du dessert et à grand renforts de petits cœurs en chocolat que nous réalisons que c’est la Saint-Valentin, enfin la SANS Valentin pour nous 6, Ah oui ! Cool ! Nous nous dépêchons de retourner à la plage pour profiter de la mer avant la fin de la journée et si le cadre : petites dunettes de sables parsemées de touffes d’herbes folles, plage immense de sable fin, la mer bleue au loin, avec un petit îlot de végétation en face de nous, à droite la côte et la ville, autour les montagnes, est propice au lézardage contemplatif, le vent souffle très très très fort et malgré la chaleur, ça hérisse le poil ! Les mecs engagent un jeu de ballon (crevé et avec le vent ça donne 2 pellos qui courent dans tous les sens !!), Kelly et moi une balade sur la plage contre le vent, Alex’ se motive et va tester l’eau (il ne peut pas s’en empêcher !) en essayant d’entraîner Kelly, mais elle résiste puis devant l’arrivée très rapide de nuages très menaçant et le ciel s’assombrissant très vite nous nous résignons à trouver un endroit pour passer la nuit. Si Kelly désespère de trouver du carpaccio (elle me demande de le lui cuisiner depuis notre arrivée !!), elle se rabat sur une bonne salade de chèvre chaud…là encore on fait avec ce qu’on a et ce sera salade de camembert chaud avec camembert trusté par rémaïe ! Nous nous installons sur un bon vieux parking du pays, entre les rails du train, la nationale, le skate park, avec la mer au loni et une cabine préfabriquée en guise de toilettes, ça faisait longtemps !! Beaucoup de vans déjà installés sur le parking, tout le monde ayant le même plan, et un terrain de foot avec des cages, il n’en faut pas plus pour réjouir Rémy ! On sort les bières, le ballon, on enlève les T-shirts et on va se tester pour ce début de soirée…Lasse de me prendre des lobs et lucarnes en tous genres bien placés par Rémaïe, ou de courir après le ballon suite aux passes ou tirs tellement bien cadrés d’Alex’ et la pluie commençant à tomber, nous sommes allés dîner de nouveau sous notre toile de tente, dans notre véranda, entre nos 2 vans, sur fond musical et toujours impliqués dans les tâches communes. La sécurité est passée nous faire une visite de courtoisie, comme à tous les occupants du parking, et encore une fois l’hallu totale sur l’hospitalité des gens ici ! Les mecs sont allés se présenter et discuter avec lui, il nous souhaite la bienvenue et surtout s’EXCUSE POUR LE TEMPS pas du tout adéquate pour nous !! Du jamais vu honnêtement ! Nous avons ensuite regagné nos pénates alors que Rémy et Kelly se sont testés longuement au blindtest…
2ème levée le mardi matin (fait assez important pour être notifié !!) je me paie même le luxe de préparer le petit déj avec Rémy, au soleil. Et là tout paraît plus beau : les montagnes au loin, la mer derrière la nationale que l’on n’aperçoit pas, les rails du train, même le parking !! Nous nous réveillons tous assez matinalement ce jour là et nous profitons tous ensemble du soleil pendant un bon petit dej’, les filles s’occupent de la vaisselle au robinet du skate park et les mecs rangent les vans (toujours bien organisée cette histoire !) et c’est rien mais en mini-short/pieds nus/au soleil bah c’est un plaisir de faire la vaisselle dans la bassine !! Pas de vent ce matin ou très peu, le soleil chauffe bien, direction PLAYA !! Et là c’est playa comme on l’aime : petit café à emporter acheté à la petite baraque tenue par un polyglotte à la peau tannée, petite serviette installée sur le sable chaud, petit moment ballon pour les mecs au bord de l’eau, petit bain avec Clémy (j’ai mis du temps oui MAIS je suis rentrée) dans la mer de Tasman qui finalement était plutôt bonne et grosse natation avec le Flol jusque la bouée des …bah je sais pas moi avec ces histoires de marée à combien de mètres elle était la bouée du coup ! (Alex ? une réponse à ça ??), mais en tous cas on y est allé histoire de profiter de la mer de Tasman bien comme il faut, vite rejoints par un requin aux palmes jaunes qui batifolait en cherchant des dollars dans les fonds marins et de retour sur la plage petite siestoune au soleil, tellement bon « …In the Broad Daylight… »
Mais grossière erreur de s’endormir au soleil ici, il tape vraiment très fort et je me balade depuis avec un rond bien rouge au milieu de la poitrine, du aux marques du maillot, le top de la sex’attitude ! Nous nous sommes de nouveau laissés tentés par des tapas de la mer, le long de la côte, au bord de la mer bleu turquoise et en terrasse. Les calamars, gambas à l’ail&persil, noix de Saint-Jacques et autres délices des fonds marins nous ont régalés, mais pas calés…Flol a fait un petit tour par le Burger King avant de reprendre la route !! Et c’est en fin d’après-midi, gorgés de soleil et d’embruns marins que nous reprenons la route direction Kaikoura, sur la côte Est, dernière destination avant le retour à CristChurh. Nous traversons de nouveaux plusieurs vallons, à l’herbe rase, ocre, aride et brulée par le soleil, ça rappelle l’Andalousie à Rémaïe, le Nevada à Alex’ et moi …ma peau ! Nous arrivons sur la côte Est au soleil couchant et c’est de nouveau troublant de voir les embruns monter vers les montagnes à notre droite et le soleil se coucher sur la mer à note gauche. Il y a de ce côté beaucoup de rochers qui jonchent la plage et c’est un Rémaïe semi-somnolant qui s’écrie « Mais c’est le paradis du phoque ici, il y en a partout, regardez !!! ON S’ARRETE !! », un coup de volant sur le bas-côté et nous étions garés, prêts à aller rencontrer de nouveaux autochtones de la faune néoZed’. Comme ça, normal, au bord de la nationale, à côté du train, de la façon la plus simple du monde : eux et nous ! Parés des appareils photos, caméras et autre Gopro, nous sommes descendus les observer dans les rochers, il y en avait partout autour de nous ! Soit en train de se prélasser, soit en train d’observer, soit en train de faire une sieste, soit en train de se balader, soit en train de jouer entre eux, partout ! Très peureux ils surveillaient également nos faits et gestes très sérieusement et si nous évitions de les approcher de trop près pour ne pas les effrayer, il était difficile de les distinguer tellement ils se confondaient avec la couleur des rochers au soleil couchant…Les garçons ont longuement et pleinement profité de ce moment pour faire des images des animaux, émerveillés ! Nous étions un peu comme des enfants c’est vrai, d’autant plus en observant le petit bébé phoque en train d’apprendre à se déplacer (difficilement) dans les rochers…Réjouis par cette rencontre impromptue, nous avons repris la route vers Kaikoura et découvert qu’il y avait des phoques partout ensuite sur les rochers longeant la plage pendant un bon moment, et nous discutions gaiement de ce moment magique quand une voiture nous dépasse à fond de balle en nous klaxonnant fortement, un jeune (je ne saurai même pas dire son âge !! Mais elle est OU sa maman ???) sorti de moitié par la fenêtre passager-arrière, une canette de bière à la main qui nous gratifie d’un magnifique fuck, avec une tête rageuse et fier de lui : C’est quoi le projet là ???
On se marre de cet accueil peu commun (surtout ici !) tout en admirant encore une fois le ciel rougeoyant sur les montagnes au loin et on se lance dans les courses quotidiennes, les filles veulent une salade de fruits de mer ce soir, et la recherche d’un camping ou campground à la wild pour passer la nuit. Si les courses ont été vite gérées (nous avons tout simplement dévalisé le rayon fruits de mer en prenant des quantités astronomiques de tout, censé à 1 jour de la fin du voyage !!), pour le camping ça n’a pas été une mince affaire, et si les mecs étaient partants pour une nuit à la wild, que moi ça m’était bien égal l’un ou l’autre, ils ont perdu le bras de fer avec Kelly&Clémy qui militaient pour une douche et une cuisine commune (la supériorité masculine, vous m’en direz tant !! 3 contre 2 ils se sont écrasés !!) et nous nous sommes donc installés au camping, mais pas n’importe lequel : piscine, SPA, emplacement powered : de vrais petits bourgeois sur la fin on ne se refusait rien !!
Nous préparons de nouveau le dîner tous ensemble et ça aussi, bien que ce soit inutile de le préciser, c’était agréable ! Tout le monde aidait, mettait la main à la pâte, nous étions tous ensemble, réunis pour l’apéro en préparant le dîner, c’était donc très souvent animé et un plaisir de s’attabler tous les 6 ensuite. Nous avons donc essayé d’ingurgiter le repas gargantuesque que nous avions préparé (et les énormes moules au vinaigre sont loin d’avoir fait l’unanimité, ça c’est fait aussi, maintenant on oublie !!), à base de feuilles d’épinards pour la seconde fois, Rémy n’en revenait pas d’en avoir mangé 2 fois en si peu de temps alors qu’il n’en avait jamais mangé de sa vie, fait majeur qu’il fallait que je souligne m’a-t-il dit ! La soirée s’est déroulée posément devant les docs de la BBC et notamment « Pôle to Pôle ». Ne me demandez pas qui est Paul, les mecs n’ont jamais voulu me le dire … !!
Mais grossière erreur de s’endormir au soleil ici, il tape vraiment très fort et je me balade depuis avec un rond bien rouge au milieu de la poitrine, du aux marques du maillot, le top de la sex’attitude ! Nous nous sommes de nouveau laissés tentés par des tapas de la mer, le long de la côte, au bord de la mer bleu turquoise et en terrasse. Les calamars, gambas à l’ail&persil, noix de Saint-Jacques et autres délices des fonds marins nous ont régalés, mais pas calés…Flol a fait un petit tour par le Burger King avant de reprendre la route !! Et c’est en fin d’après-midi, gorgés de soleil et d’embruns marins que nous reprenons la route direction Kaikoura, sur la côte Est, dernière destination avant le retour à CristChurh. Nous traversons de nouveaux plusieurs vallons, à l’herbe rase, ocre, aride et brulée par le soleil, ça rappelle l’Andalousie à Rémaïe, le Nevada à Alex’ et moi …ma peau ! Nous arrivons sur la côte Est au soleil couchant et c’est de nouveau troublant de voir les embruns monter vers les montagnes à notre droite et le soleil se coucher sur la mer à note gauche. Il y a de ce côté beaucoup de rochers qui jonchent la plage et c’est un Rémaïe semi-somnolant qui s’écrie « Mais c’est le paradis du phoque ici, il y en a partout, regardez !!! ON S’ARRETE !! », un coup de volant sur le bas-côté et nous étions garés, prêts à aller rencontrer de nouveaux autochtones de la faune néoZed’. Comme ça, normal, au bord de la nationale, à côté du train, de la façon la plus simple du monde : eux et nous ! Parés des appareils photos, caméras et autre Gopro, nous sommes descendus les observer dans les rochers, il y en avait partout autour de nous ! Soit en train de se prélasser, soit en train d’observer, soit en train de faire une sieste, soit en train de se balader, soit en train de jouer entre eux, partout ! Très peureux ils surveillaient également nos faits et gestes très sérieusement et si nous évitions de les approcher de trop près pour ne pas les effrayer, il était difficile de les distinguer tellement ils se confondaient avec la couleur des rochers au soleil couchant…Les garçons ont longuement et pleinement profité de ce moment pour faire des images des animaux, émerveillés ! Nous étions un peu comme des enfants c’est vrai, d’autant plus en observant le petit bébé phoque en train d’apprendre à se déplacer (difficilement) dans les rochers…Réjouis par cette rencontre impromptue, nous avons repris la route vers Kaikoura et découvert qu’il y avait des phoques partout ensuite sur les rochers longeant la plage pendant un bon moment, et nous discutions gaiement de ce moment magique quand une voiture nous dépasse à fond de balle en nous klaxonnant fortement, un jeune (je ne saurai même pas dire son âge !! Mais elle est OU sa maman ???) sorti de moitié par la fenêtre passager-arrière, une canette de bière à la main qui nous gratifie d’un magnifique fuck, avec une tête rageuse et fier de lui : C’est quoi le projet là ???
On se marre de cet accueil peu commun (surtout ici !) tout en admirant encore une fois le ciel rougeoyant sur les montagnes au loin et on se lance dans les courses quotidiennes, les filles veulent une salade de fruits de mer ce soir, et la recherche d’un camping ou campground à la wild pour passer la nuit. Si les courses ont été vite gérées (nous avons tout simplement dévalisé le rayon fruits de mer en prenant des quantités astronomiques de tout, censé à 1 jour de la fin du voyage !!), pour le camping ça n’a pas été une mince affaire, et si les mecs étaient partants pour une nuit à la wild, que moi ça m’était bien égal l’un ou l’autre, ils ont perdu le bras de fer avec Kelly&Clémy qui militaient pour une douche et une cuisine commune (la supériorité masculine, vous m’en direz tant !! 3 contre 2 ils se sont écrasés !!) et nous nous sommes donc installés au camping, mais pas n’importe lequel : piscine, SPA, emplacement powered : de vrais petits bourgeois sur la fin on ne se refusait rien !!
Nous préparons de nouveau le dîner tous ensemble et ça aussi, bien que ce soit inutile de le préciser, c’était agréable ! Tout le monde aidait, mettait la main à la pâte, nous étions tous ensemble, réunis pour l’apéro en préparant le dîner, c’était donc très souvent animé et un plaisir de s’attabler tous les 6 ensuite. Nous avons donc essayé d’ingurgiter le repas gargantuesque que nous avions préparé (et les énormes moules au vinaigre sont loin d’avoir fait l’unanimité, ça c’est fait aussi, maintenant on oublie !!), à base de feuilles d’épinards pour la seconde fois, Rémy n’en revenait pas d’en avoir mangé 2 fois en si peu de temps alors qu’il n’en avait jamais mangé de sa vie, fait majeur qu’il fallait que je souligne m’a-t-il dit ! La soirée s’est déroulée posément devant les docs de la BBC et notamment « Pôle to Pôle ». Ne me demandez pas qui est Paul, les mecs n’ont jamais voulu me le dire … !!
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