Nous nous résignons enfin à quitter Woodstock (que je vais racheter parce que le propriétaire est très âgé et n’a pas d’enfants, donc il vend…Papa, je ne cherche plus de travail, j’ai trouvé, je prépare le business plan ;p Et Sylvie prépare toi à investir, on oublie le gîte en Corse, quand tu vas voir Woodstock tu vas fondre !!) pour de nouveaux horizons et nous entamons la remontée vers la côte OUEST de l’île Sud. Rémy reprend le volant confiant et allez savoir pourquoi quand Rémy conduit : il pleut ! C’est un cycle, quand Alex’ conduit il fait soleil, quand Rémy conduit il pleut…Donc il pleut un jour sur 2 ! Et même s’il pleut régulièrement ce n’est pas gênant, les nuages filent à toute allure et le soleil chauffe quand même à travers les nuages, il est courant de voir des arcs-en-ciel autour de nous, c’est cadeau ! Sur la route, nous prenons le temps de faire une balade autour du LAKE WILKIWI, un lac « miroir » de toute beauté, entouré de verdure et dans lequel le paysage se réfléchit exactement et comme dirait Flol « Il a une histoire ce lac quand même !! » (il s’est créé il y a plusieurs millénaires suite à la fonte des glaciers environnants et est resté emprisonné dans la vallée). Nous faisons également un stop aux MkLane FALLS (une autre cascade) et à CURIO BAY, une plage constituée de fossiles d’arbres érodés par l’océan et le vent. Là encore nous rencontrons les pingouins, mais les pingouins LA juste devant nous, à 50cm, et nous profitons de la becquée de la mère à son petit…Je ne sais pas qui était le plus pingouin entre eux où les touristes en rang d’oignon devant pour immortaliser le moment à grands renforts de caméras et d’appareils photos m’enfin c’était encore un petit moment inoubliable et impromptu qui a alimenté nos conversations un bon moment ! Chacun des vans écoule les trajets à sa façon et si le van Flol/Kelly/Clemy est souvent propice à la PowerNap (traduisez sieste le visage collé à la vitre) pour les nons conducteurs, nous faisons passer le temps en Blindtestant de notre côté. Alexis s’émerveille à chaque mouton (et il y en a croyez moi !) et Rémaïe essaie de communiquer avec eux, c’est pas triste un viet’ qui parle aux moutons ! Nous traversons et dépassons INVERCARGILL, grande ville où il n’y a ma foi pas grand-chose qui retienne notre attention (à ce propos MERCI mon maudit chäton pour le petit Fut’Fut’ il est au top !!) pour s’arrêter à Riverton pour passer la nuit. Les garçons décident que nous étions bien à notre aise à Woodstock donc nous pouvons largement passer une nuit « à la wild »…Ils ne pensaient pas si bien dire !! Nous nous engageons dans un nouveau petit chemin terreux qui monte vers un point de vue où le caravaning est autorisé, les mecs observent maintenant les vaches (qui il faut le dire sont également ENORMES !!) et ça donne du « Non mais c’est quoi le projet là ? T’a vu sa croupe, on dirait un Bonobo !! » : IL FAUT LE VIVRE !! Nous nous installons donc sur un parking en hauteur avec une vue plongeante sur la baie, la pluie s’est arrêtée, il y a un petit vent persistant et là encore spectacle unique avant le coucher du soleil : les nuages laissent place à la lumière du soleil qui émerge à l’horizon…d’en bas !! Une lumière diffuse et très forte qui émerge de l’océan pour monter vers le ciel, en arc de cercle, du jamais vu ! C’est lorsque nous commençons à galérer pour allumer le barbecue qu’il commence à pleuvoir fortement et surtout que des énormes rafales de vent commencent à s’abattre sur nous en continue. Si je me suis interrogée sur le contenu du sac de flol à notre départ, je dois avouer qu’il ne cessera jamais de m’épater et c’est tout naturellement qu’il nous a déballé et installé une toile de tente de 2m sur 3 entre les 2 vans pour nous faire un abri de fortune sous lequel essayer de pouvoir manger !! Mouillés et fortement ballotés par le vent nous finissons la soirée autour d’un TRIVIAL POURSUITE des plus inspirés et nous nous endormons dans des vans maltraités et copieusement ballotés par le vent. Pour les nuit tout est calé également, chacun à sa place (moi jamais au milieu sinon je me sens comme un grill entre 2 toasteurs n’est ce pas !!) et a pris ses marques, on se sent un peu comme…à la maison !
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