C’est par la Southern Scenic Route, longue route peu touristique aux paysages grandioses que nous attaquons les Caitlins. Si Rémaïe laisse ses traces de pneus de vans allégrement et conduit sereinement sous la pluie, Alex et moi faisons 2 piètres copilotes et nous finissons par nous perdre chez des habitants au lieu de trouver un camping…Et c’est dans l’hilarité générale que…Nous perdons un phare et que nous égratignons la tôle du van sur un marche-arrière du pilote un peu trop franc ! L’ambiance bien refroidie et les questions d’assurance dans la tête nous repartons pour trouver ce fameux camping avant de croiser un panneau « Woodstock »…Flol revival en tête et tous intrigués nous nous lançons dans un chemin terreux et sinueux de 3kms pour atterrir sur …un SUPERBE DOMAINE en bordure de rivière et au milieu des collines, à l’herbe rase verte et fraîche et surplombé par une guitare géante : l’HALLU !!
Un immense terrain pour les vans et les campings cars, une cuisine commune, une douche chaude A VOLONTE (hihaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!), une cabane barbecue, des balades dans la nature autour renversantes et (the must ;p) un petit radeau pour traverser la rivière : nous avons trouvé où fêter notre première semaine de road trip J
28/01/2011
26-01-11 : MOERAKI BOULDERS/DUNEDIN
Nous continuons notre road trip vers le Sud et plus nous descendons plus le ciel s’assombrit pour devenir carrément gris et que commence la pluie ! Sur la route de Dunedin se trouvent les Moeraki Boulders, boules de granit et de minéraux dont certaines atteignent 2m de diamètre parsemées sur la plage de Moeraki. Une énigme géologique de toute beauté qui nous a régalé le temps d’une bonne balade sur la plage, avant la montée de la marée. Et c’est sur le petit port, au bout de la petite ville de Moeraki, à côté de la seule roulotte ouverte que nous avons pris notre déjeuner : des plats de poisson et de crustacés délicieusement cuisinés minute par la seule personne vivante que nous ayons rencontré sur le port de Moeraki, nous l’appellerons Joe Coocker (cf Rémaïe) et c’était comment dire…un régal ! Nous avons ensuite digéré sur la route pour rejoindre Dunedin, sous la pluie et sur les petites routes vallonnées qui commencent à ne plus avoir de secrets pour nos conducteurs aguerris ! La nuit à Dunedin s’est passée de nouveau sur un parking MAIS avec accès privé sur la playa et toilettes du jardin d’enfants à disposition cette fois-ci, une nuit sympa avec vue sur la ville de nuit et du vent à en faire trembler les vans ! Nous n’avons pas traîné à Dunedin qui était sous la pluie et nous avons entrepris de nous engager dans les Catlins, au SUD-SUD de l’île du Sud.
25-01-11 : OAMARU
C’est propres et fortement rougis par le soleil (impossible de toucher mes mains et mes bras boursouflés sans me faire souffrir, merci la crème à 50 !!) que nous reprenons la route le 5ème jour direction les villes côtières du SUD de l’île, pour rejoindre Dunedin. Nous dépassons une équipe de tournage d’un clip de musique certainement, perdue au milieu des steppes environnantes, avec un chanteur bien kitsh aux cheveux bien long et la chemise ouverte comme il faut pour laisser dépasser les poils qui le doivent : de l’art quoi ! Nous longeons ensuite les lacs turquoise et la Wanaka River sous le soleil et cette fois-ci c’est un oiseau qui a eu le malheur de rencontrer notre pare-brise ! Quelques coups d’essuie-glaces bien placés par Rémaïe plus tard, nous arrivons à OAMARU avec la ferme intention de croiser la route des plus petits manchots du monde dont la colonie évolue au sein de cette petite ville portuaire. Après les commodités liées aux villes effectuées (Internet, téléphones portables, courses, etc.) et la ville traversée (très américain comme style) nous avons dégoté un camping sur la côte à la sortie de la ville pour installer notre campement pour la nuit. Si tous les endroits où nous avons dormis étaient jusque là crescendos dans la beauté des lieux, celui-là mérite qu’on s’y attarde parce que c’était tout simplement incroyable :
Un petit bout de verdure sur la côte, à flanc de falaise avec en face de nous l’Océan, à nos pieds la plage, à l’horizon le coucher de soleil sur l’océan et à perte de vue la côte et ses surfeurs : 5 dollars la nuit pour la PLUS BELLE VUE DU MONDE, what else ??? C’est à la tombée de la nuit que nous sommes allés observer la colonie des manchots les plus petits du monde (spéciale dédicace à la BANQUISE TEAM) à la fin de leur journée de pêche. Si les animaux sont impressionnants, l’observation à partir d’une tribune telle une arène nous a un peu déçus dans sa dimension trop « organisée », et pas vraiment « naturelle ». C’est lorsque nous les avons rencontrés sur le parking que nous nous sommes le plus amusés à vrai dire ! Ils sont tellement petits qu’on dirait des cafards quand ils se courbent pour avancer et on a du mal à croire qu’ils tiennent sur leurs petites pattes frêles ! La soirée s’est achevée dans notre petit coin de paradis au bord de l’océan à la lumière…de la batterie des vans…
Si bien que nos 3 Mac Gyver de mecs n’ont pas réussi à faire démarrer le van le lendemain et que c’est à renforts de bières que notre aimable voisin campeur nous a aidés à changer et recharger la batterie pour redémarrer vers Dunedin.
Un petit bout de verdure sur la côte, à flanc de falaise avec en face de nous l’Océan, à nos pieds la plage, à l’horizon le coucher de soleil sur l’océan et à perte de vue la côte et ses surfeurs : 5 dollars la nuit pour la PLUS BELLE VUE DU MONDE, what else ??? C’est à la tombée de la nuit que nous sommes allés observer la colonie des manchots les plus petits du monde (spéciale dédicace à la BANQUISE TEAM) à la fin de leur journée de pêche. Si les animaux sont impressionnants, l’observation à partir d’une tribune telle une arène nous a un peu déçus dans sa dimension trop « organisée », et pas vraiment « naturelle ». C’est lorsque nous les avons rencontrés sur le parking que nous nous sommes le plus amusés à vrai dire ! Ils sont tellement petits qu’on dirait des cafards quand ils se courbent pour avancer et on a du mal à croire qu’ils tiennent sur leurs petites pattes frêles ! La soirée s’est achevée dans notre petit coin de paradis au bord de l’océan à la lumière…de la batterie des vans…
Si bien que nos 3 Mac Gyver de mecs n’ont pas réussi à faire démarrer le van le lendemain et que c’est à renforts de bières que notre aimable voisin campeur nous a aidés à changer et recharger la batterie pour redémarrer vers Dunedin.
24-01-11/ LAKE TEKAPO
C’est avec les derniers rayons du soleil sur la baie que nous avons repris la route direction le centre de l’île sud, le lac Tekapo Pendant 5 heures nous traversons des villes « fantômes », tout est fermé à partir de 20H30/21H, les larges trottoirs sont vides et la nuit (noire) tombe vite. A la sortie des villes il n’y a aucun éclairage et un malheureux lapin a croisé le chemin de Kelly : R.I.P roger the rabbit. Nous arrivons au bord du lac au milieu de la nuit, suivis de près par une voiture qui ne nous inspire guère confiance. Après quelques subterfuges pour la semer nous remarquons qu’elle nous suit au pas depuis un bon moment, la paranoïa générale s’installe dans le groupe « Un rôdeur ? NON !! » pendant que nous installons nos 2 vans sur une aire longeant la nationale et le lac. Un peu d’action : les garçons s’amusent à essayer de nous effrayer, Alexis sort sa collection de bâtons « au cas où », Rémy et moi installons des pièges à bière, on fait un tour dans la nuit noire : NOBODY ! C’est safe, on commence à peine à regarder autour de nous et à profiter du spectacle : INTENSE. Le ciel est dégagé, aucun nuage mais beaucoup d’étoiles, la lune imposante au milieu auréole le lac et le tout se reflète dans l’eau…Wait for it : SUPERBE !! Nous essayons de capturer ce moment en photo (c’est pas facile et nous n’avons pas l’attirail photo du flol mais ma foi, ça vaut le coup d’œil !) et allons nous coucher fraîchement.
Le soleil, le VRAI, le chaud, le SEUL dans le ciel nous réveille pour le 4ème jour : direction le lac et les montagnes qui l’entourent pour un petit trek comme on les aime. Badigeonnés de crème solaire à protection UV de 50 (jamais j’ai fait ça de ma vie !!) et baskets aux pieds nous entamons une marche de 10 kms à flanc de montagne autour du lac TEKAPO. Ce lac qui renferme une eau turquoise des plus turquoises, limite translucide, due aux minéraux contenus dans les glaciers d’où l’eau s’écoule : un véritable miroir naturel ! 2h30 de marche sous le soleil, pic nique à flanc de colline devant le lac : paysage magnifique, un décor de carte postale, sentiment de plénitude et bouche bée devant telle beauté... « BRILLIANT ! » résume Kelly. 400 mètres de dénivelé que nous avons grimpé bravement pour atteindre l’observatoire du Mont Saint John à 1080 mètres d’altitude et là la vue se partage en deux : d’un côté le lac turquoise entouré de sapins, de l’autre le Mont Cook aux sommets enneigé au loin et les barres de montagnes sans aucune végétation au premier plan…The Lord of the rings : HERE WE ARE.
De l’autre côté, nous traversons la forêt pour redescendre et s’installer au camping au bord du lac pour la nuit ; 2 dollars la douche de 10 minutes d’eau chaude de mieux en mieux !
De l’autre côté, nous traversons la forêt pour redescendre et s’installer au camping au bord du lac pour la nuit ; 2 dollars la douche de 10 minutes d’eau chaude de mieux en mieux !
21-22-23/01/011 : AKAROA et OCKAINS BAY
Akaora…la plus française des villes néozélandaises…Pas mal pour un début ! Si la route vers le sud a débuté sous le soleil et que les conducteurs sont de plus en plus à l’aise avec la conduite à gauche, nous sommes tout de même dans l’hémisphère sud et c’est avec un petit vent glacial et sous le ciel gris que nous arrivons dans cette baie magnifique de la péninsule Est de Chrischurch. (N’y voyez aucun chauvinisme exacerbé MAIS les routes sont semblables aux routes de montagnes corses en plus vallonnées…avec une végétation beaucoup plus aride, voir beaucoup plus inexistante sur les collines et montagnes alentours). Akaroa donc : petite ville balnéaire située sur la French Bay (si si !), centrée sur son port de pêche, aux noms de rues et de magasins bien de chez nous tels que « ça bouge » pour les vêtements, « A la bonne affare » pour le café du commerce ou « Chez la mer » pour la maison d’hôtes (quel plaisir de voir que les erreurs de traduction sont réciproques !!). Si le tour de la ville est très vite fait, le bord de mer bordé par les montagnes est magnifique et c’est SURTOUT LA VILLE OU ON PEUT NAGER AVEC LES DAUPHINS HECTOR, les plus petits du monde !! Il n’en faut pas plus pour faire rêver Alexis et décider tout le monde à installer le premier bivouac pour profiter de cette expérience UNIQUE !
En novices de la vie en van et pour notre baptême nous nous installons sur un parking reculé de la ville, à côté des toilettes publiques et au bord de la mer…Parce que si la Nouvelle Zélande est le pays des campeurs et des baroudeurs, il y a beaucoup de points de vues et d’aires avec toutes les commodités MAIS interdits pour le camping ou un séjour un peu plus long que la journée.
C’est bien couverts et plein de conviction que nous installons barbecue, table&chaises, l’apéro (on ne se refait pas !) pour dîner…sur la terrasse du café d’à côté, fermé pour la nuit et FACE A LA MER, enfin l’océan. 1ère nuit au top, à 3 on dort sans problèmes et bien au chaud dans ces petites roulottes, de vrais moucals (contraction de mouton et de local couramment utilisée par alexis pour définir notre équipe de vaillants touristes) !
Le temps frais et pluvieux de notre premier réveil anéanti tous nos espoirs de nager avec les dauphins mais n’entame en rien notre motivation et nous nous décidons à aller explorer les environs. Nous traversons les montagnes et les nuages (bluffant) pour rejoindre OCKAINS BAY. Les aigles et les lapins jalonnent notre route et il ne faut pas rigoler avec les aigles : installés sur le bord de la route pour dépiauter leurs proies (les lapins !) sans vergogne, ils nous défient du regard bien profondément lorsqu’on essaie de les prendre en photo ! Sinon, nous sommes au milieu de la nature, rien que la nature : des champs sans herbes et arides à perte de vue, des sommets à la végétation dense et verte perdus dans les nuages, quelques vaches et …nos 2 vans sur les routes de montagne. Juste nous ! Agréable impression de liberté, de vacances, de découverte, que la route est à nous et excitation de la prochaine destination…
C’est bien couverts et plein de conviction que nous installons barbecue, table&chaises, l’apéro (on ne se refait pas !) pour dîner…sur la terrasse du café d’à côté, fermé pour la nuit et FACE A LA MER, enfin l’océan. 1ère nuit au top, à 3 on dort sans problèmes et bien au chaud dans ces petites roulottes, de vrais moucals (contraction de mouton et de local couramment utilisée par alexis pour définir notre équipe de vaillants touristes) !
Le temps frais et pluvieux de notre premier réveil anéanti tous nos espoirs de nager avec les dauphins mais n’entame en rien notre motivation et nous nous décidons à aller explorer les environs. Nous traversons les montagnes et les nuages (bluffant) pour rejoindre OCKAINS BAY. Les aigles et les lapins jalonnent notre route et il ne faut pas rigoler avec les aigles : installés sur le bord de la route pour dépiauter leurs proies (les lapins !) sans vergogne, ils nous défient du regard bien profondément lorsqu’on essaie de les prendre en photo ! Sinon, nous sommes au milieu de la nature, rien que la nature : des champs sans herbes et arides à perte de vue, des sommets à la végétation dense et verte perdus dans les nuages, quelques vaches et …nos 2 vans sur les routes de montagne. Juste nous ! Agréable impression de liberté, de vacances, de découverte, que la route est à nous et excitation de la prochaine destination…
L’autre versant est ensoleillé et offre une vue magnifique sur la côte, bordée par l’océan à marée basse.
(Quand je dis ensoleillé je veux dire nuageux, le soleil est rarement franc ici et les nuages régulièrement présents).Nous allons jusqu’au bout du bout de la route pour atterrir dans un camping au bord de l’océan, nous ne pouvons pas aller plus loin, nous sommes au bout du bout du monde…Le sable est gris et chaud, l’océan est loin mais bruyant, l’air est chaud mais le vent très fort et frais et l’océan s’étale à perte de vue, il n’y a rien derrière, rien après, rien plus loin. Une grosse claque (une claque/UNE CLAQUE !) que d’être là, c’est MAGNIFIQUE et étourdissant de liberté, de solitude, de tranquillité. Après avoir exploré les grottes environnantes et s’être enivrés d’embruns, nous empruntons un chemin qui longe la côte, à flanc de falaise pour une balade entre océan et montagne, chemin de terre et galets qui débouche sur une île occupée par une colonie d’oiseaux qui offrent un spectacle superbe en s’envolant sur l’océan…
(Quand je dis ensoleillé je veux dire nuageux, le soleil est rarement franc ici et les nuages régulièrement présents).Nous allons jusqu’au bout du bout de la route pour atterrir dans un camping au bord de l’océan, nous ne pouvons pas aller plus loin, nous sommes au bout du bout du monde…Le sable est gris et chaud, l’océan est loin mais bruyant, l’air est chaud mais le vent très fort et frais et l’océan s’étale à perte de vue, il n’y a rien derrière, rien après, rien plus loin. Une grosse claque (une claque/UNE CLAQUE !) que d’être là, c’est MAGNIFIQUE et étourdissant de liberté, de solitude, de tranquillité. Après avoir exploré les grottes environnantes et s’être enivrés d’embruns, nous empruntons un chemin qui longe la côte, à flanc de falaise pour une balade entre océan et montagne, chemin de terre et galets qui débouche sur une île occupée par une colonie d’oiseaux qui offrent un spectacle superbe en s’envolant sur l’océan…
Si nos déjeuner sont souvent sur le pouce, sur la route ou avant de rouler, nous nous attachons à cuisiner pour dîner tous ensemble les soirs, aussi nous nous rendons dans la « ville » (c’est-à-dire 3 maisons de plein pied, une cabine téléphonique, une pompe à essence et basta !) pour faire quelque courses. Et comment sait-on qu’on est au bout du monde, à la wannagain bistoofly ? Lorsqu’il n’y a rien d’autre dans le « shop’ » que de la viande congelée, des conserves et 3 gousses d’ail ! 20km de route pour une bière, une bouteille de vin ou un adaptateur (les prises ici ne sont pas compatibles avec nos équipements électriques européens) !! Au diable nos préoccupations de Bidochons, nous rencontrons notre premier maori à la peau tannée et tatoué du visage aux pieds (converses aux pieds quand même le Maori !!) à cette occasion et nous rentrons cuisiner avec notre maigre butin. Le camping contient une cuisine (haut lieu de rechargement des multiples ordinateurs/appareils photo/ipods et j’en passe !) et des douche : 2 dollars pour 4 minutes d’eau chaude, autant dire qu’on l’a savourée notre douche ! C’est sous les pins du camping, au bord de l’océan et à l’abri du vent que nous passons notre 2ème nuit.
Les éclaircies du lendemain nous encouragent à revenir sur Akaroa pour nager avec les dauphins. Grand bien nous a pris, la baie est dégagée et le soleil chauffe la station balnéaire. Les combinaisons enfilées, nous embarquons sur un petit bateau de 10 places pour sortir du port et aller rencontrer les dauphins au milieu de l’océan. Les vagues sont énormes et notre pilote pousse le moteur du bateau à bloc, les cheveux au vent et les fesses en l’air, c’est les montagnes russes, ça envoie du lourdddddddddddd ! (le japonais qui nous accompagnait, pas Rémy il est viet,’ ne s’en est pas remis et a largement étrenné le seau avant de se jeter à l’eau peuchère !!). Quand enfin les dauphins nous entourent, l’équipe se jette vaillamment dans l’eau froide pour aller à leur rencontre. Je suis restée sur le bateau pour filmer et photographier ce moment d’anthologie, frustrant pour moi de voir les dauphins partout et de hurler à chacun : LA ! DERRIERE TOI ! (j’ai même fini par apprendre au pilote du bateau comment dire « behind you » en français tellement nous hurlions tous les deux J) pour qu’ils puissent sentir et voir les dauphins autour d’eux. Si tout le monde avait des étoiles dans les yeux au milieu de l’océan et usait de subterfuges (clapotis dans l’eau, sifflets sous-marins, etc.) pour attirer les dauphins, c’est Flol qui les attirait comme un aimant ! Les dauphins Hector, de 1m40 de long de tout au plus et à la peau si fine qu’un simple effleurement pourrait les blesser, nous ont offert un ballet aquatique des plus sympathiques, quelques sauts et surtout un moment magique à toute l’équipe ! C’est après 45 minutes de barbotages au soleil que nous avons regagné le port sur des chapeaux de roues (si je ne suis pas allée à l’eau, le pilote et Rémy se sont chargés de me tremper bien comme il faut, histoire de sentir le sel et le soleil sur la peau) et nous avons repris la route pour la montagne cette fois-ci : le lac TEKAPO.
26/01/2011
22/01/2011
20/01/11 : On the road again.
Ayant retrouvé les trio Demachy/Huynh le soir d'avant, nous nous sommes installés dans un backpaper (auberge de jeunesse pour les voyageurs à sac à dos) pour la nuit précédente et nous avons visité rapidement la ville après notre arrivée. 400 000 habitants mais les rues immenses nous paraissent vides et calmes : le contraste est saisissant avec Paris ! Nous nous sommes baladés quelques temps dans la ville dite "la plus anglaise" de Nouvelle Zélande pour découvrir la cathédrale et le centre, animé par les championnats du monde paralympiques. C'est après la défaite de Simon face à Federer (Nico si tu lis ce blog, c'est pour toi ça, il s'est bien battu le petit !!) que nous nous sommes enfin couchés pour une first night at the end of earth bien méritée !
Et notre nuit à été secouée par un tremblement de terre de 5.1 sur l'échelle de Richter : sensation étrange de tremblement compact de tout ce qui nous entoure (y compris de notre lit !!), accompagnée de l'impression excitante d'y être : là où la terre tremble, là où la nature a toujours eu ses droits, à l'aventure ...
Et notre nuit à été secouée par un tremblement de terre de 5.1 sur l'échelle de Richter : sensation étrange de tremblement compact de tout ce qui nous entoure (y compris de notre lit !!), accompagnée de l'impression excitante d'y être : là où la terre tremble, là où la nature a toujours eu ses droits, à l'aventure ...
Si le tremblement de terre occupait toutes nos discussions jeudi matin (sauf Rémy qui lui n'a rien senti !), Flol s'essayait enfin à l'anglais et se jetait à l'eau pour demander de la "money for disturb"...traduisez de la "monnaie pour la machine à caffé" !! C'est pas gagné mais ce n'est que le début, d'autant que l'accent ici n'a rien à voir avec l'accent anglais ! Kelly l'a découvert à ses dépends en conversant avec un employé de l'aéroport qui ne comprenait rien à ce qu'elle lui disait ...Ils parlent pourtant la même langue ! Mais l'anglais néozélandais est plus prononcé, plus appuyé, plus roulé : un mélange d'américain et d'australien ! Nous nous débrouillons quand même tous plus ou moins très bien et nous commençons à nous familiariser avec les sonorités en discutant avec les offices du tourisme, réceptionnistes, serveurs, autres voyageurs et en écoutant la radio locale : "The new songs you like and the old songs you love" !
Le dossier IRD à remplir pour pouvoir travailler en Nouvelle Zelande à l'aide de notre WWT ne pouvant nous être délivrés avant 2 ou 3 sermaines (au moins !), nous décidons de louer 2 vans de 3 personnes et de quitter Chrischurch pour aller vadrouiller dans l'île du Sud pendant 20 jours, histoire d'aller à la rencontre des autocthones, de découvrir ces paysages magnifiques qui nous font tant rêver et de profiter de la fin de l'été pour pouvoir voyager "à la roots" (cf seb') sans qu'il ne fasse trop froid, car plus on descend plus il fait froid dans l'hémisphère sud.
Le dossier IRD à remplir pour pouvoir travailler en Nouvelle Zelande à l'aide de notre WWT ne pouvant nous être délivrés avant 2 ou 3 sermaines (au moins !), nous décidons de louer 2 vans de 3 personnes et de quitter Chrischurch pour aller vadrouiller dans l'île du Sud pendant 20 jours, histoire d'aller à la rencontre des autocthones, de découvrir ces paysages magnifiques qui nous font tant rêver et de profiter de la fin de l'été pour pouvoir voyager "à la roots" (cf seb') sans qu'il ne fasse trop froid, car plus on descend plus il fait froid dans l'hémisphère sud.
Les autres formalités telles que 14 à 17 dollars NZ (1 dollar NZ équivaut à environ 0,67euros je crois) le paquet de cigarettes (ils luttent je vous l'ai dit !) ou l'impossibilité de mettre une carte SIM dans nos téléphones (pourris!) français qui sont débloqués mais pas quatriband réglés, nous nous remettons tranquillement du jetlag : heure française +12, et nous louons 2 vans de 3 personnes, tagués et graffés funky comme il faut : une belle équipe de touristes avides d'aventure et de découvertes !!
C'est un autre tremblement de terre de 4.1 sur l'échelle de Richter qui donne le coup d'envoi de notre mini-trip à 2 vans à travers l'île de Jade, l'île du sud...sous la pluie !
Mais rien n'entame notre motivation et ON THE ROAD AGAIN !!!
Mais rien n'entame notre motivation et ON THE ROAD AGAIN !!!
Les débuts des conducteurs à gauche sont hésitants et c'est à renforts de klaxons et de moquages bien mérités qu'ils s'insèrent doucement dans la conduite à l'anglo saxonne. La conduite ici est fluide, tranquille, pas nerveuse et sans klaxons (oui évidemment les klaxons précédents c'étaient nous les parisiens en train de se moquer de nous pour notre conduite réciproque !!)...peace ! Nos 2 embarcation funky à roues se sont ensuite lancées à travers les paysages arides, les collines parsemées d'aires forestières taillées au millimètre, les élevages de vaches et de moutons (les moutonsssssssssssssssssss !!) et les pavillons installés au milieu de nul part sur une petite route à virages de montagne (comme on dirait chez nous). Là je dis MERCI PHILIPPE (il se reconnaîtra !) pour le CD funky touch, qui accompagne notre voyage, ça funk à mort dans le van : ON S 'Y CROIT !!
Notre première destination s'appelle AKAROA.
17-19 /01/11 : Bonjour Chrischuuuuuuuuuuuurrrrrhhhhh
Nous avons donc finalement embarqué ce lundi 17 janvier pour The trip in New Zealand, après avoir tant fanfaronné et tant fêté ça !
Même si nos priorités n'étaient pas les mêmes au moment de l'enregistrement des bagages (rollers & gants de ski pr Flol versus 23 kilos bien tassés d'habits et autres accommodations de toilette pour moi !), aucun ne manquait à l'appel : fatigués mais toutjours excités nous avons embarqué tous les 3 pour notre voyage au bout du monde.
Même si nos priorités n'étaient pas les mêmes au moment de l'enregistrement des bagages (rollers & gants de ski pr Flol versus 23 kilos bien tassés d'habits et autres accommodations de toilette pour moi !), aucun ne manquait à l'appel : fatigués mais toutjours excités nous avons embarqué tous les 3 pour notre voyage au bout du monde.
30h de voyage jusqu'Auckland, dont 25h de vol et un passage surprise par Melbourne (tant qu'à faire nous n'étions plus à ça près !), pour arriver à Auckland crevés mais reboostés par le soleil, les 24 degrés ambiants et le fait d'être enfin arrivés à destination.
Les visas n'ont été qu'une formalité et les bagages ont suivis sans aucun soucis. En manque intensif de tabac nous nous précipitons à l'extérieur pour détendre nos nerfs et là : C'EST LE DRAME !!! La Nouvelle Zelande combat activement le tabagisme et restreint largement les aires fumeurs MEME à l'extérieur...Qu'à cela ne tienne, nous nous plions aux règles de notre Terre d'accueil avec diligence et nous exhultons à l'idée de décoller une heure après pour rejoindre Chrischurh, 1er pôle de l'île du sud, dont elle est le centre commercial et administratif.
Nous traversons la ville en navette pour rejoindre le trio Démachy/Huynh et nous sommes tous les 3 frappés par la sérénité et le calme ambiants. Les routes sont larges, parsemées de de grands pavillons sans étages et très étalés aussi appelés cottages avec palissades propres et jardins fournis : comme dans les films !!! Les parcs sont immenses et très bien entretenus, joggers, promeneurs et ... jeunes joueurs de rugby par milliers se côtoient tranquillement : New zealand HERE WE ARE !!!
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